IVG, fausse couche, enfant mort-né : Comment surmonter le traumatisme de la perte d'un enfant non né
La perte d'un enfant non né peut être une expérience traumatisante et bouleversante pour les parents. Les fausses couches, les avortements (ou interruption volontaire de grossesse) et les morts-nés sont des événements déchirants qui peuvent laisser des cicatrices émotionnelles durables. Dans cet article, nous allons explorer les défis auxquels sont confrontés les parents qui ont subi une perte d'enfant non né, ainsi que les moyens de surmonter ce traumatisme et de trouver la guérison. Nous allons également examiner l'impact transgénérationnel de ces pertes et les stratégies pour se libérer des schémas répétitifs en lien.
Au-delà du silence: briser le tabou de la douleur de la perte d'un enfant non né
La perte d'un enfant non né est souvent minimisée et mal comprise par la société. Beaucoup de gens ont tendance à minimiser ou à éviter la douleur des parents après une fausse couche, un avortement ou une perte de bébé, considérant souvent que c'est "moins grave" que la perte d'un enfant né. Mais pour les parents qui ont subi ces pertes, la douleur est bien réelle et persistante. La guérison commence par la prise de conscience de cette douleur par les parents eux-mêmes, et l'empathie à l'égard de ses parents qui ont vécu ces traumatismes. Trouver un accompagnement adéquat reste un élément essentiel en terme de guérison.
La transmission du traumatisme: comment la perte d'un enfant non né peut avoir des répercussions transgénérationnelles
La perte d'un enfant non né peut avoir des répercussions transgénérationnelles sur la famille. Les parents qui ont subi ces pertes peuvent transmettre leur douleur et leur traumatisme à leurs enfants et à leur famille élargie malgré eux.
Il est important de prendre en compte que les inconscients communiquent en permanence, sans que nous ayons prise sur le volume et la qualité des informations échangées. Ce qui signifie que lorsqu'un tel évènement s'est déroulé dans la vie des parents, le(s) enfants possèdent l'information au niveau inconscient. De plus, l'information se transmet également au niveau de la matrice utérine, qui conserve la trace du passage d'un enfant, pour le(s) enfants suivant(s). Il est donc primordial de communiquer sur ces sujets avec son(ses) enfant(s), quand leur âge est adapté bien évidemment.
Il est à prendre en compte également que ces enfants non nés comptent pour un dans le rang de naissance et que cela affecte le rôle et le défi de chaque membre de la fratrie. Je consacre un article sur cette thématique si vous souhaitez creuser le sujet.